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Bienvenue sur mon blog Juno C’est le film dont tout le monde parle, le nouveau « Little Miss Sunshine » avec la très jeune nominée aux Oscars Ellen Page : Juno, comédie émotionnelle à la sauce cinéma indépendant américain. Cette histoire est très touchante, grâce à ses personnages qui sonnent si vrais, jamais caricaturaux et pleins de nuances. Et son scénario est d’une incroyable subtilité. Il contourne les schémas classiques, se les approprie, les bouleverse… et s’en dégage un implacable sentiment de tolérance. C’est toujours comme cela que l’on devrait voir la vie et les gens, chacun fait ce qu’il peut, la morale n’est qu’un schéma aléatoire qui n’a rien à voir avec le bien. Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue ! Mais Jennifer Garner incarne une très jolie aspirante Maman desservie par son allure de bourgeoise. Reste la question du message du film par rapport à la réalité de la grossesse adolescente. En France, ce n’est pas vraiment un problème, le phénomène reste rare. En revanche, aux Etats-Unis… Juno serait-il un film pro-life ? Evidemment l’adoptation doit rarement être aussi bien vécue par les adolescentes. Ce n’est pas très réaliste et je n’arrive pas à savoir s’il est grave de présenter une fable sur ce sujet. J’imagine, un peu oui, pour les adolescentes de 15 ou 16 ans qui découvrent actuellement qu’elles sont enceintes et qui ont un choix à faire… Quant à la question de l’avortement… Oui, Juno le refuse, mais pas par idéologie et j’imagine qu’elle n’est pas la seule ado à fuir face à l’acte. Et puis, ça correspond bien au tempérament du personnage, elle choisit la vie, mais avec légèreté ! Suivons son exemple ! Dans : Salles obscures Par lafeeministe Le 15 février, 2008 A 1:05 Permalink for this post -- Commentaires : 0 Saint Valentin… Je souhaite une bonne Saint Valentin à ceux qui seraient susceptibles de passer par ici… Après tout c’est la fête de l’Amour… Comme chaque année, je ne sais pas ce qui est le plus énervant. Ce matraquage publicitaire avec culpabilité des couples et humiliation des célibataires… ou le fait de, malgré tout, espérer que quelqu’un me la souhaite… Pitoyable. Dans : BlaBla Par lafeeministe Le 14 février, 2008 A 11:00 Permalink for this post -- Commentaires : 0 PS I love you J’étais curieuse de voir PS I love you , l’adaptation du roman du même nom que j’avais adoré. Je l’ai lu l’été 2006 et je me souviens avoir lu la gorge serrée d’émotion pendant toute ma lecture ! Je ne saurais donc trop que recommander ce roman très vivant et émouvant, et pourtant jamais excessivement mélodramatique. Je trouve que cette période de deuil (rappel de l’histoire : Holly perd son mari Gerry d’une tumeur au cerveau ; pour l’aider à reprendre goût à la vie, Gerry lui a laissé plusieurs lettres à lire au fil des mois) se prête particulièrement bien à la littérature, qui permet de prendre le temps et de coller au plus près des variations d’émotions. Néanmoins, j’ai aimé le film. Hilary Swank est une héroïne sensible, je n’imaginais pas Gerry aussi baraqué ! Mais l’amour entre Holly et lui est vraiment palpable. On y voit les beautés de l’Irlande et on se laisse embarquer par l’histoire. J’ai été touchée, j’ai retenu (difficilement) mes larmes… Si on accepte qu’un film ne peut pas être la fidèle adaptation d’un livre, il n’y a pas de raison d’être déçue. J’aurais juste aimé que l’ouverture des lettres soit un peu plus solennelle, ce n’est quand même pas rien de lire les derniers mots de l’homme qu’on aime, et que le personnage d’Harry Connick Junior ne perde pas de son originalité dans ses dernières scènes. Mais peu importe, une nouvelle fois on rêve d’amour, de voyage, de rencontre et de bouleversement… Sinon l’auteure du livre, Cecelia Ahern, est née la même année que moi… Elle a écrit cinq livres, que des best-sellers, et est impliquée dans la création d’une série. Si je n’aimais pas ces livres (j’ai lu aussi La Vie est un arc-en-ciel ), je la détesterais franchement ! Inutile de préciser qu’en plus, elle est très jolie. Jalouse, moi ? Dans : Salles obscures Par lafeeministe Le 8 février, 2008 A 11:14 Permalink for this post -- Commentaires : 0 Into the wild Ca faisait un bail que je n’étais pas allée au cinéma. D’abord j’ai remis ça à « quand je serai au chômage », c’est fait, ensuite pas l’envie, des doutes sur le film à choisir. Mais cela n’avait que trop duré ! Je me suis décidée pour Into the wild que je voulais voir depuis sa sortie. J’avais un peu peur du côté « wild », je n’aime pas voir les animaux maltraités même si c’est de la légitime défense !! Mais Sean Penn a su filmer les scènes de chasse sans la moindre complaisance. Au delà de ce point de détail, j’ai aimé le film. J’ai aimé son héros, Alex Supertramp, joué par Emile Hirsh. Il est d’une beauté naturelle, très saine (hormis la dernière partie du film, bien sûr). Peut-être que je vois trop de films qui se passent à New York ou Paris mais je n’ai pas l’habitude de voir des hommes en short !! Il a de belles jambes et la belle énergie qui va avec, tout ça avec un somptueux sourire, moi qui suis une feignasse, il me donnait presque envie de gravir des montagnes ! Je me demandais si j’allais pouvoir adhérer au propos du film, partir à l’aventure dans la nature sauvage, ce n’est pas franchement un idéal de vie pour moi. Mais chercher un chemin parallèle à celui dicté par la société est forcément une idée qui me touche, parce que je m’interroge moi aussi sur la direction à donner à ma vie. Le message que je retiens du film et qui est, je crois, la conclusion qu’en a fait le vrai héros lui-même, c’est que ce n’est pas tant la réalisation de son rêve (être seul dans la nature en Alaska) qui lui a apporté le bonheur, mais sa quête et toutes les belles rencontres qu’elle a engendrées. Peut-être que c’est un peu naïf, mais je suis vraiment touchée par ces moments. J’aimerais que ce soit aussi facile dans la vie, qu’on puisse accueillir des inconnus dans notre vie sans craindre que ceux-ci nous agressent / volent / violent. Je sais qu’être méfiant-e, c’est simplement être conscient, mais quand je vois les liens qu’Alex tisse avec les gens que le hasard met sur sa route, je me dis juste que c’est dommage… Moi qui traverse une période de doutes, d’insécurité, j’aimerais avoir le courage de partir, juste pour changer d’air et voir qui que ce monde que je ne connais pas va m’amener à rencontrer… Dans : Salles obscures Par lafeeministe Le 6 février, 2008 A 17:57 Permalink for this post -- Commentaires : 0 Paradoxe Laëtitia Hallyday qui parle de l’Unicef est très touchante. On ne peut croire que sincère cette jeune femme qui s’est battue pour devenir mère. Et pourtant… Evidemment le sort des enfants d’Afrique ou d’Asie est terrible, et il faut tout faire pour qu’ils aient accès aux vaccins et autres. Mais que Laëtitia fasse le tour des plateaux télé pour faire du prosélitisme et donc, forcément, pour culpabiliser les téléspectateurs qui donnent pas, laisse quand même un goût amer. La misère du bout du monde, aussi sinistre soit-elle, est rassurante car claire et définie. Mais les Hallyday si préoccupés de leurs prochains n’ont visiblement pas pensé aux pauvres du coin, les Français sans beaucoup ou pas de moyens qui peuvent bénéficier de choses et d’autres car à la répartition de l’impôt. C’est le principe premier d’une conscience humanitaire mais visiblement il est plus glamour de sauver des africains affamés bien à l’abri à Suisse… Il faut juste être cohérent : si on joue la carte de l’égoisme, on évite d’aller donner des leçons de morale à la télévision. (I’m back sur mon blog, il faut que je m’y tienne, soudain j’ai plus de temps…) Dans : BlaBla , L'ecran de ma vie Par lafeeministe Le 24 janvier, 2008 A 1:11 Permalink for this post -- Commentaires : 0 Autorité (la suite) Il paraît que j’ai un problème avec l’autorité… Bah oui, ce n’est pas comme si j’en avais besoin Mon Dieu, mais que vais-je devenir ? Suis-je trop libre pour cette société ? Moi qui me trouve si sage e